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En arrivant à l’école, le 16 janvier 2004, Sue vit trois voitures de police, une ambulance, un véhicule d’urgence médicale et un camion de pompier.

« J’ai jeté mes clés et je me suis mise à courir. Je savais que c’était grave. En arrivant à l’étage, j’ai vu le personnel paramédical en train de le choquer », raconte-elle aujourd’hui.

Rob a eu un arrêt cardiaque pendant un examen d’éducation civique à l’école secondaire Woodroffe. Les directeurs adjoints Patrick et Rowan ont réagi très rapidement face à l’urgence de la situation. L’un et l’autre avaient appris la RCR grâce au programme de RCR à l’école secondaire organisé par ACT, à l’époque où ils enseignaient l’éducation physique. Ensemble, ils ont effectué la RCR en attendant l’arrivée du personnel paramédical.

« Je suis soulagé que cela se soit si bien passé et du dénouement de cette histoire. Vous faites ce qu’on vous a appris. Je n’imagine pas ne pas réagir dans ce genre de situation. Cela procure un sentiment très fort », a expliqué Rowan.

Rob s’est très vite remis de son accident. Ce jeune homme de 21 ans est aujourd’hui doté d’un défibrillateur interne.

« Je vais très bien et j’ai de la chance qu’ils connaissaient la RCR », déclare Rob, à qui les médecins ont désormais interdit, à cause des risques inhérents, de pratiquer des sports de compétition ou de devenir officier de police. « Mais je suis vivant et il reste beaucoup de choses à faire dans la vie. Je me sens de nouveau normal. »

Sue est reconnaissante que les professeurs aient été formés à la RCR. Sans leur réaction rapide, son fils ne serait plus en vie aujourd’hui.

« Il suffit de quatre heures pour apprendre la RCR. Votre corps peut se passer de l’air que vous soufflez dans la personne que vous essayez de secourir. Mais cet air est extrêmement précieux. Vous pouvez avoir peur que cela ne marche pas, et c’est le risque. Mais cela peut marcher, comme pour mon fils. Une vie a beaucoup plus de valeur que les quatre heures nécessaires pour apprendre la RCR. »