En Ontario, le personnel des écoles apprend le fonctionnement du défibrillateur
Lorsqu’ACT équipe une école secondaire d’un défibrillateur externe automatisé (DEA), l’école doit s’assurer qu’un groupe d’enseignants et que certains membres du personnel soient formés quant au fonctionnement de cet appareil salvateur.
Mais deux écoles sont allées bien au-delà de cette exigence en tenant des sessions d’information pour qu’à peu près tous les employés connaissent l’endroit où est situé le DEA et qu’ils en possèdent les connaissances de base ainsi que la façon de s’en servir lors d’une urgence.
Quelques jours à peine après avoir reçu leur DEA, les enseignants en éducation physique de l’école secondaire All Saints Catholic de Kanata ont initié près de 30 membres du personnel au fonctionnement du DEA.
« Nous sommes ici pour éliminer toutes les craintes et les réserves que vous pourriez avoir face à l’utilisation du DEA en situation d’urgence », dit l’enseignante Kendra Read, s’adressant a un groupe formé d’entraîneurs, de surveillants, d’assistants et d’enseignants de tous les niveaux et de matières différentes. « Il se peut que vous n’en ayez jamais besoin, mais il est bien que vous sachiez comment vous en servir, en cas de nécessité. »
L’enseignante Anne Murphy a montré aux l’employés l’endroit où était situé le DEA avant d’utiliser le DEA de pratique pour assurer la formation au groupe.
« Il est conçu de sorte que tout le monde puisse l’utiliser », a-t-elle dit avec enthousiasme.
Chantel Campbell, enseignante en religion, a mentionné qu’apprendre à utiliser un DEA est très important pour elle et ce, pour des raisons très personnelles.
« Mon père est décédé des suites d’une crise cardiaque en 1997 », dit-elle. « Il était au travail quand il a commencé à ressentir des douleurs à la poitrine. Il a simplement baissé la tête et est décédé. »
« Cela vous fait vous demander si les choses se seraient passées autrement si il y avait eu un DEA sur place », mentionne Chantel, qui se fait maintenant l’ardente avocate de l’apprentissage du fonctionnement du DEA. « Si vous avez la possibilité de sauver une vie, vous devez faire tout ce que vous pouvez pour vous assurer que vous savez comment utiliser les outils. »
L’école secondaire All Saints Catholic n’est pas la seule à former son personnel sur l’utilisation du DEA.
Le Glebe Collegiate Institute d’Ottawa a tenu une réunion, obligatoire pour tout le personnel, dans laquelle chacun a appris à sauver une vie. Environ 120 employés ont assisté à cette réunion.
« Plus grand sera le nombre de personnes formées, le mieux se sera », mentionne la directrice Patricia Kulka. « Maintenant, tout le personnel est formé, en plus de 750 élèves à ce jour. Et, l’an prochain lorsque nous le ferons à nouveau, nous formerons encore 350 élèves. »
Que tant de personnes soient formées est très important pour le personnel du Glebe Collegiate Institute non seulement pour assurer la sécurité des employés et des élèves, mais également pour celle des membres de la communauté qui fréquentent l’établissement en soirée.
« L’école termine en fin d’après-midi mais à 18h00 l’école est ouverte pour la formation continue et pour les cours particuliers », mentionne Patricia. « Le samedi, l’école sert à la formation en langue internationale. »
Depuis le début du projet pilote en mars 2007, Patricia et son personnel sont devenus de fervents partisans du Programme de DEA au secondaire d’ACT.
« Les jeunes trouvent que c’est génial. Les parents aiment cela et les enseignants disent que c’est une des meilleures formations que nous donnons », dit Patricia.
« À titre de directrice, les attentes que j’ai pour mes jeunes sont les mêmes que celles que j’ai pour mes employés, et le standard est élevé pour tout le monde », continue-t-elle. « Alors, si je forme tous mes élèves, pourquoi ne formerais-je pas tous mes employés? »
Le Programme de RCR au secondaire d’ACT a été instauré grâce à la généreuse contribution des partenaires principaux d’ACT, provenant du secteur de la recherche pharmaceutique, ont également contribué à l’instauration du programme. Il s’agit de : AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb Canada, Pfizer Canada et sanofi-aventis. Ces compagnies fournissent à ACT son financement de base et partagent le même objectif, soit de promouvoir la santé et d’apprendre aux Canadiens à sauver des vies.
La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance national, primé, dont la mission est d’établir l’enseignement de la RCR dans les écoles secondaires partout au Canada. ACT amasse les fonds afin que soient donnés aux écoles, gratuitement, les mannequins, la formation des enseignants, les manuels et tout autre matériel. ACT assiste également les écoles dans la mise sur pied du programme et dans son maintien à long terme. Les enseignants apprennent la RCR à leurs élèves dans le cadre du programme d’études régulier. Jusqu’à maintenant, plus de 900 000 jeunes ont déjà appris la RCR par le biais de ce programme salvateur.