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Un soir, Jessica, une adolescente de 16 ans, écoutait la télévision avec sa famille lorsque son père s’est plaint d’un malaise. « J’ai pensé que c’était seulement une indigestion », de dire Hubert, un homme de 47 ans qui devait aussi composer avec une douleur consécutive à une dislocation de l’épaule.

Pendant la nuit, comme Hubert montrait de plus en plus de signes d’un malaise, la mère de Jessica a appelé le 9-1-1. Dès qu’elle a entendu sa mère crier soudainement : « Hubert, Hubert, réveille-toi! », Jessica a su qu’elle devait faire quelque chose.

« J’étais aux aguets car mon père ne réagissait plus, explique Jessica. Ma mère a crié : Non, Hubert, non! » Jessica a réagi rapidement. « J’ai accouru aussitôt et j’ai vu qu’il ne respirait pas. J’ai poussé ma mère un peu plus loin et j’ai commencé à faire des compressions. « Pendant la RCR, c’était juste « 30 et 2 » , « 30 et 2 » qui se répétait dans ma tête . C’est maintenant que j’y pense : la vie de mon père était en jeu. »

Le « 30 et 2 » fait référence à la technique, qui consiste en 30 compressions et 2 insufflations, que Jessica a apprise à son école secondaire, l’école Henri-Dunant de Blainville, au Québec, dans le cadre du Programme de RCR et de défibrillation au secondaire d’ACT.

Jessica a continué à faire la RCR jusqu’à ce que les ambulanciers paramédicaux arrivent sur les lieux avec un défibrillateur. Les ambulanciers ont utilisé le défibrillateur six fois avant le transfert d’Hubert vers l’hôpital. Jessica n’a pas hésité et sa réaction, dans cette situation critique, lui a permis de sauver la vie de son père. Elle souligne que c’est la formation qu’elle a reçue qui lui a permis de sauver une vie. « Si j’avais fréquenté une autre école, où le programme n’est pas offert, mon père ne serait pas en vie aujourd’hui. J’ai été formée, je savais quoi faire – et j’ai une joie indéchiffrable que mon père soit encore en vie! »

« On pense toujours que ça ne nous arrivera pas, mais tout peut arriver », insiste Jessica. Hubert ajoute avec enthousiasme : « Je ne suis pas une personne qui faisait extrêmement attention à la nutrition, par contre je m’entraînais quotidiennement. Je crois sincèrement que si Jessica n’avait pas pris le cours de RCR, je serais probablement mort aujourd’hui. »

La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance national qui a permis à plus de 2 millions de jeunes, un peu partout au Canada, d’être en mesure de sauver des vies. Grâce au soutien du gouvernement du Québec, ACT s’efforce de faire en sorte que les écoles secondaires de partout au Québec disposent des ressources nécessaires, chaque année, pour enseigner sur place la RCR et la défibrillation aux élèves. AstraZeneca Canada et Amgen Canada, qui sont les partenaires d’ACT à l’échelle nationale, partagent l’objectif de la fondation, soit de promouvoir la santé tout en veillant à ce que les soins de secourisme deviennent des compétences de base pour les générations de Canadiens à venir.