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Après 34 années dans l’enseignement dont 14 passées à enseigner le Programme de RCR au secondaire d’ACT, un résident de Montréal, Russell Haliburton, prend sa retraite.

Mais il ne veut surtout pas que cela l’empêche de continuer à apprendre la RCR aux élèves.

« Une des choses que j’aimerais faire est de continuer avec le programme et de l’enseigner dans les autres écoles », dit Russell. « Je n’ai pas pu le faire parce que je n’avais tout simplement pas le temps lorsque j’étais professeur à temps plein. »

Russell enseigne le programme d’ACT aux élèves de 9e année à l’école secondaire LaurenHill Academy depuis la mise sur pied du programme-pilote en 1996.

« Nous croyons fermement que ce programme est une des choses les plus importantes que les jeunes apprennent à l’école secondaire », affirme Russel. « Nous leur donnons les moyens de pouvoir sauver une vie. »

Russell mentionne que lui et deux de ses collègues, également enseignants en éducation physique, sont devenus d’ardents partisans du programme au fil des ans.

« Nous avons tous eu des parents, vivants ou décédés, qui ont soufferts de maladies coronariennes », dit Russell. « C’est la meilleure chose que nous enseignons. C’est un savoir-faire qu’on acquiert pour toute la durée de notre vie et il n’y a rien d’autre qui enseigne quelque chose comme cela. »

Russell mentionne qu’il arrive que les élèves croient qu’ils ne se serviront jamais des techniques apprises lors de cette formation et ils préféreraient donc jouer au football ou au basketball durant leurs cours d’éducation physique.

« Certains disent ” quelles sont les probabilités? ” », dit Russell en riant. « Et bien, c’est ce que Jonathan, un de mes élèves pensait. »

Jonathan Pizzicarola est un de ces élèves de Russell qui avait des doutes quant à l’utilité du programme d’ACT. Mais, peu de temps après que Russell lui ait enseigné le programme, Jonathan s’est servi de son savoir-faire lors d’une situation d’urgence à son lieu de travail.

« Il a presque littéralement bondi dans mon bureau et a dit : ” hé, je viens de me servir de cette RCR que tu m’as enseignée ” », se souvient Russell.

Un homme âgé s’était effondré à l’hôtel où Jonathan travaillait, et ce dernier a eu le courage de foncer et d’apporter son aide.

« J’ai tâté son cou pour sentir son pouls, mais je ne pouvais pas le trouver », dit Jonathan. « Alors, j’ai demandé à la dame qui était venue me chercher de composer le 911. »

« Il s’est assuré de la sécurité des lieux », dit Russell. « Il a positionné l’homme de la bonne façon et il a demandé aux gens d’aller chercher de l’aide. Il a fait en sorte que les secours arrivent. Tout était en place lorsque le docteur qui se trouvait sur les lieux a pris la relève. »

« Russell est un exemple remarquable du rôle critique joué par les enseignants dans la transmission de ces connaissances », affirme Sandra Clarke, directrice générale de la Fondation ACT. « Grâce à Russell et à sa passion pour l’enseignement de la RCR, des centaines de jeunes sont formés à chaque année et peuvent maintenant sauver des vies. Le fait qu’il continuera à l’enseigner lorsqu’il sera à la retraite aura un impact sur la vie d’un grand nombre de jeunes et de leurs familles. »

« Est-ce de la passion ou du simple bon sens? » demande Russell.

« J’essaie de ne pas en faire toute une histoire lorsque je l’enseigne », dit Russell. « Je dis aux élèves que ce sont des choses qui arrivent. Cela fait partie de la vie. Les situations d’urgence surgissent et vous devez être prêts, rappelez-vous de votre formation pour passer à l’acte. »

« Je ferai certainement d’autres choses lorsque je serai à la retraite », dit Russel. « Mais je ne serai pas en vacances tout le temps. J’aime enseigner le programme et je le fais bien. Alors, pourquoi arrêter? »

Le Programme de RCR au secondaire d’ACT a été possible à Laurenhill Academy grâce à la généreuse contribution des partenaires québécois d’ACT : Banque Scotia, la fondation de la famille J.W. McConnell, McKesson Canada, le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec et la Financière Sun Life. Les mannequins et les ressources didactiques ont été donnés à l’école et les enseignants ont été formés en tant qu’instructeurs de RCR afin qu’ils puissent l’enseigner à leurs élèves.

Les partenaires principaux d’ACT sont des compagnies provenant du secteur de la recherche pharmaceutique : AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb Canada, Pfizer Canada et sanofi-aventis. Ils fournissent à ACT son financement de base et partagent le même objectif national de la Fondation, soit de promouvoir la santé et d’apprendre aux Canadiens à sauver des vies.

La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance primé dont la mission est d’instaurer l’enseignement de la RCR dans toutes les écoles secondaires du Canada. ACT amasse des fonds pour que soient donnés aux écoles les mannequins, la formation des enseignants, les manuels et tout autre matériel. La Fondation assiste également les écoles dans la mise sur pied du programme afin d’en assurer la viabilité à long terme. Les enseignants apprennent la RCR à leurs élèves dans le cadre du programme régulier de formation. À ce jour, plus de 900 000 jeunes ont appris la RCR par le biais de ce programme salvateur.ving program to date.