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Pour Rose Booker, la santé cardiaque, le bien-être et la prévention font partie intégrante de sa vie, et ce pour de bonnes raisons.

« Les maladies cardiaques sont courantes dans ma famille », dit-elle.

Après avoir obtenu son diplôme de kinésiologie à l'université McMaster, Rose a travaillé dans un programme clinique pour les survivants de crises cardiaques, où elle a reçu une formation en réanimation cardiorespiratoire (RCR). Elle était prête à intervenir en cas d'urgence.

« C’est quelque chose qui m’a toujours intéressée », dit-elle. Il n'est donc pas surprenant qu'au cours de ses 36 années de carrière en tant qu'enseignante d'éducation physique et chef de département à l'école secondaire catholique Notre Dame d'Ajax, Rose se soit assurée que les enseignants et les élèves reçoivent une formation en matière de situations d'urgence, de prévention et de réanimation cardio-respiratoire.

En fait, avant même que le programme ACT ne soit établi à Notre Dame en 2002, Rose invitait les pompiers locaux à venir à l'école pour donner une formation en RCR. « Lorsque le conseil d'administration a introduit la formation ACT, on était vraiment contents », dit-elle.

En commençant par la RCR, Rose a adopté avec enthousiasme le modèle ACT, en intégrant ensuite la formation au défibrillateur externe automatisé (DEA) lorsque ACT l'a ajoutée au programme. 

Elle commençait la formation des élèves par le fonctionnement du cœur, les facteurs de risque des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux, et la prévention. Mais ce que ses élèves appréciaient le plus, dit-elle, c'est l'exercice pratique qui suivait. « Il y’avait de la fébrilité dans l’air lorsque nous passions aux mannequins ».

Après plusieurs années de carrière, elle a constaté une nouvelle menace croissante pour la vie des Canadiens et Canadiennes : les urgences liées aux opioïdes.

Rose allait de nouveau initier une formation en matière de préparation aux situations d'urgence, de sécurité et d'intervention au sein de son école. 

En apportant des trousses de naloxone nasale à l'école, Rose s'est assurée que les enseignants, les enseignantes et le personnel sachent comment les utiliser. Lorsque la Fondation ACT a ajouté la formation sur les interventions à la suite des surdoses d'opioïdes au programme de RCR et DEA, Rose l’a perçu comme un ajout essentiel et logique au programme d'études en santé, et ses élèves partageaient son avis.

Elle explique que de nombreux élèves préféreraient être dans le gymnase plutôt que d'assister à un cours de santé, « mais lorsque nous avons fait la formation sur les opioïdes, on aurait pu entendre une mouche voler ». Les élèves voulaient également savoir où ils pouvaient se procurer des trousses de naloxone gratuits. 

Rose sait que son influence s'est étendue bien au-delà de la salle de classe. Lorsque les élèves apprennent à sauver une vie, ils peuvent partager leurs compétences avec leur famille et leur communauté. Bien qu'elle n'ait jamais eu à réanimer quelqu'un, elle est convaincue que tout le monde devrait savoir le faire. 

« Mon père a subi un quadruple pontage, poursuit-elle. J'ai dit à ma mère : 'Tu dois suivre une formation en réanimation' ».