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Un matin d’octobre, Samantha, 19 ans, se reposait tranquillement chez elle après une semaine de cours plutôt exténuante à l’Université York de Toronto. Soudainement, elle a entendu un fracas provenant de la pièce d’à côté et sa colocataire, Taylor qui criait : « Appelle le 911, Dylan est tombé! »

Tout en essayant de rester calme, Samantha s’est précipitée dans la pièce et a vu Dylan, le petit ami de sa colocataire, sur le sol, inconscient. Samantha a composé le 911 et dans les secondes qui ont suivi, la respiration de Dylan s’est arrêtée, ce qui a entraîné un arrêt cardiaque. À l’autre bout du fil, on a demandé à Samantha si elle connaissait la RCR. Comme c’était le cas, Samantha s’est rapidement mise à pratiquer la RCR sur le corps inanimé de Dylan.

« C’était une chose automatique. Je savais que je devais le faire [la RCR]. Je n’ai pas vraiment réfléchi », se remémore Samantha.

Samantha avait appris ce savoir-faire salvateur de son professeur d’éducation physique, par l’entremise du Programme de RCR au secondaire d’ACT, alors qu’elle était en 9e année à l’école secondaire East Elgin, à London, en Ontario.

Elle a continué à pratiquer la RCR sur Dylan jusqu’à ce que les pompiers et les ambulanciers arrivent et prennent la relève. Les ambulanciers paramédicaux ont utilisé un défibrillateur pour réanimer Dylan et l’ont amené à l’hôpital.

Dylan a survécu à l’arrêt cardiaque et a reçu un diagnostic de syndrome de Wolfe-Parkinson-White, un trouble rare, dont le premier signe, dans le cas de Dylan, a été l’arrêt cardiaque soudain. Ni lui ni ses parents ne connaissaient cette maladie.

Une semaine après l’incident, Dylan a subi une chirurgie et il est maintenant de retour à l’école. Il se porte bien. « Je ne trouve vraiment pas les mots », affirme Dylan lorsqu’il commente les gestes posés par Samantha ce jour-là. « Elle m’a sauvé la vie. Si ce n’était du fait qu’elle connaissait la RCR, je serais peut-être mort. »

Le cardiologue qui a traité Dylan à son arrivée à l’hôpital loue également les gestes de Samantha. « La RCR pratiquée rapidement est extrêmement importante », dit le Dr Tiong. « Samantha a joué un rôle crucial dans le sauvetage de Dylan. »

Samantha demande avec insistance à tout le monde d’apprendre la RCR. « On espère qu’on n’aura jamais à s’en servir, mais si c’est le cas, on sera tellement content d’avoir su quoi faire. Des choses comme cela n’arrivent pas seulement aux jeunes, mais aussi aux personnes plus âgées », dit-elle.

La famille de Samantha est tellement fière et la mère de Dylan est soulagée : « Samantha n’a pas paniqué. Cela a été un miracle pour Dylan que Samantha soit là et qu’elle connaisse la RCR. »

Le Programme de RCR au secondaire d’ACT a été mis sur pied à l’école secondaire de Samantha en 2005, grâce au généreux soutien communautaire et provincial qui a permis de donner à l’école les mannequins, la formation des enseignants et le matériel scolaire. Les partenaires communautaires majeurs à London sont les centres GoodLife Fitness, les Camions Stirling et le TCA section locale 1001, la Charles H. Ivey Foundation et la London Community Foundation. Les partenaires provinciaux du programme sont le gouvernement de l’Ontario, Hydro One et la Fondation Trillium de l’Ontario.

La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance national, mainte fois primé, dont la mission est d’enseigner la RCR dans toutes les écoles secondaires du Canada. ACT trouve le financement nécessaire pour que les écoles reçoivent les mannequins et que les enseignants soient formés, et elle guide les écoles dans la mise sur pied d’un programme viable. À ce jour, plus de 1,8 million de jeunes ont appris la RCR de leurs enseignants par l’entremise de ce programme salvateur.

Les partenaires nationaux d’ACT, du secteur de la santé, qui soutiennent le programme en Ontario et à travers le Canada sont : AstraZeneca Canada, Pfizer Canada et Sanofi. Ils fournissent à ACT le financement de soutien et ils partagent l’objectif national de la Fondation, soit de promouvoir la santé et d’apprendre aux Canadiens à sauver des vies.