Une enseignante passe à l’action lors d'un AVC
Pendant la fin de semaine de Pâques, un groupe d’élèves de Val-d’Or, au Québec, était en voyage à Washington, D.C.. Caroline et d’autres adultes accompagnaient la centaine d’élèves partis découvrir différents sites de la capitale américaine.
Après une journée bien remplie de visites touristiques, l’autobus ramenait les élèves à l’hôtel. Caroline a remarqué que le collègue près d’elle n’avait pas l’air dans son assiette. « Il s’est mis à avoir de la difficulté à articuler, souligne Caroline. Il semblait aussi ne plus réagir d’un côté du corps, comme s’il était paralysé. » Caroline a tout de suite reconnu les symptômes d’un AVC.
« Tout s’est passé très vite, ajoute-t-elle. La première chose que j’ai faite, c’est de demander à une collègue d’appeler le 9-1-1. Cette collègue a ensuite demandé au conducteur de s’immobiliser sur l’accotement de l’autoroute. J’ai alors vérifié les signes vitaux de la victime. »
« À ce moment-là, la plupart d’entre nous étions en état de choc. Je tremblais. Comme nous étions plusieurs enseignants à bord de l’autobus, nous nous sommes réparti les tâches pour surveiller notre collègue et nous assurer que les secours étaient en route. J’ai continué à prendre son pouls et à lui poser des questions. » L’ambulance est arrivée très rapidement; Caroline a accompagné son collègue jusqu’à l’hôpital local, où il a commencé sa convalescence.
À peine deux semaines avant cet événement, Caroline avait enseigné le Programme de RCR au secondaire d’ACT à un groupe d’élèves de la polyvalente Le Carrefour. C’est la première année que l’école offrait ce programme aux élèves. Caroline estime que la formation est fondamentale pour apprendre à réagir rapidement à une situation d’urgence. « C’est tellement important d’intervenir sans hésiter; on ne sait jamais quand une situation d’urgence peut se présenter. Les écoles permettent de rejoindre tous les jeunes. Si chaque école offre une formation en secourisme, c’est en fin de compte tous les citoyens qui auront cette compétence. »
La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance national, mainte fois primé dont la mission est d’enseigner la RCR et la défibrillation dans toutes les écoles secondaires du Canada. ACT trouve le financement nécessaire pour que les écoles reçoivent les mannequins et que les enseignants soient formés, et elle guide les écoles dans la mise sur pied d’un programme viable. A ce jour, plus de 2,9 million de jeunes ont appris la RCR de leurs enseignants par l’entremise de ce programme salvateur.
Les partenaires, issus du secteur de la santé, qui appuient le programme au Québec ainsi qu’ailleurs au Canada sont : AstraZeneca Canada, Pfizer Canada et Sanofi. Ils fournissent à ACT le financement de soutien et ils partagent l’objectif national de la Fondation, soit de promouvoir la santé et apprendre aux Canadiens à sauver des vies.