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… elle s’est rendu compte que quelque chose n’allait vraiment pas bien.

Christine a remarqué que sa mère, Margaret, marchait beaucoup plus lentement que d’habitude. Celle-ci a commencé à se plaindre d’une douleur à la poitrine et elle avait le souffle court ce jour là en juillet 2005.

Se rappelant les symptômes d’une crise cardiaque, selon ce qu’elle avait appris au printemps dans le cadre de l’Atelier de formation des enseignants d’ACT, Christine a su qu’elle devait immédiatement conduire sa mère à l’hôpital. Margaret présentait quatre des cinq signes.

« J’ai eu peur pour ma mère, mais j’étais contente d’avoir pu reconnaître les signes et d’avoir su quoi faire », souligne Christine.

Les médecins de l’hôpital Consolidated Mermorial d’Inverness ont confirmé que Margaret faisait une crise cardiaque. Ils l’ont aussitôt transférée à l’hôpital régional du Cap-Breton, à Sydney, où elle a subi un angioplastie. Elle est parfaitement rétablie.

Une reconnaissance rapide est une des meilleures façons d’augmenter les chances de survie. Grâce à sa fille, qui a su reconnaître les signes avant-coureurs d’une crise cardiaque, cette grand-mère de neuf petits-enfants célébrait récemment son 80e anniversaire.

Christine croit que si elle n’avait pas pu reconnaître les signes d’une crise cardiaque, sa mère ne serait jamais allée à l’hôpital et serait peut-être morte. La veille, en effet, Margaret avait ressenti une douleur intense à la poitrine; elle s’était rendue à la pharmacie pour acheter un médicament contre les brûlures d’estomac, sans se préoccuper de la douleur qui persistait.

Margaret dit qu’elle croit vraiment que sa fille lui a sauvé sa vie.

« Je suis très reconnaissante à Chrissy. Je ne serais pas ici aujourd’hui si elle n’avait pas été là. Heureusement qu’elle a su reconnaître les signes d’une crise cardiaque et qu’elle connaissait la RCR », de dire Margaret.

Christine qualifie de « vital » le programme d’ACT et se réjouit de l’enseigner chaque année à ses élèves de 9e année, à l’école secondaire de premier cycle Woodbine, à Toronto. « Plus il y a de gens qui connaissent la RCR, plus il y a de chances de sauver des vies », ajoute-t-elle.

Sa mère ne peut que partager son avis.
« Je pense que c’est un bon programme, dit-elle. Ça fonctionne. Tout le monde devrait savoir comment reconnaître les signes (d’une crise cardiaque) et comment effectuer la RCR. Ça permet de sauver des vies. »

La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme caritatif national, primé, qui s’emploie à instaurer l’enseignement de la RCR dans les écoles secondaires du Canada. ACT recueille des fonds pour assurer la formation des enseignants et procurer aux écoles les mannequins, les manuels et le reste du matériel nécessaires; en outre, la fondation aide les écoles à mettre le programme sur pied et à assurer sa viabilité à long terme. Les professeurs enseignent la RCR à leurs élèves dans le cadre du programme d’études normal. Jusqu’à maintenant, plus de 1 million de jeunes ont été formés en RCR grâce à ce programme de secourisme.