Passer au contenu principal

Suite à une journée d’école du mois de novembre, Raphaël et Jean-Philippe partageaient un repas avec des amis , au restaurant Mikes d’Amos, lorsqu’ils se sont mis à discuter vivement.

« On s’est mis à parler de la formation en RCR qu’on avait eue cette journée-là dans notre cours d’éducation physique. On révisait les différents scénarios ensemble, » explique Raphaël.

Au même moment, sans que personne ne s’y attende, Jean-Philippe s’est étouffé. « J-P c’est un petit comique, et au début tout le monde pensait qu’il faisait une blague, » raconte Raphaël.

Pendant ce temps, Jean-Philippe essayait de déloger le morceau de hamburger pris dans sa gorge en utilisant le coin de la table pour exercer de la pression sur ses poumons. « Je n’arrivais pas à respirer du tout, j’avais une pression sur mes poumons. Le monde autour de moi ne réalisait pas ce qui se passait. Je les ai regardé et je faisais des signes, » se souvient Jean-Philippe. « J’avais peur de ce qui se passerait si personne ne faisait rien, » ajoute Jean-Philippe.

« J’ai remarqué que la couleur de sa peau changeait, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi mauve de ma vie, » raconte Raphaël, qui à ce moment-là s’est précipité pour venir en aide à son ami.

Se mettant derrière Jean-Philippe, Raphaël a appliqué les techniques apprises lors de son cours, soit celles dont ses amis et lui-même parlaient juste quelque minutes auparavant. « Je me suis mis en arrière de lui, j’ai mis mon poing au dessus de son nombril et j’ai fait plusieurs fortes poussées abdominales. J’espérais seulement que la technique qu’on venait d’apprendre fonctionne vraiment.»

« Si je n’avais pas suivi le cours, je n’aurais pas su quoi faire, » dit Raphaël.

« Lorsqu’on a suivi le cours, je savais que c’était important d’apprendre la RCR, mais je ne m’attendais jamais à ce que quelqu’un ait à s’en servir sur moi, » dit Jean-Philippe.

Le Programme de RCR et défibrillation au secondaire d’ACT a été mis sur pied à la Polyvalente de La Fôret d’Amos au Québec, en 2015. grâce au soutien du Gouvernement du Québec et des partenaires du secteur de la santé, AstraZeneca Canada, Sanofi Canda et Amgen Canada.

La Fondation des soins avancés en urgence coronarienne (ACT) est un organisme de bienfaisance national, maintes fois primé dont la mission est d’enseigner la RCR et la défibrillation dans toutes les écoles secondaires du Canada. ACT trouve le financement nécessaire pour que les écoles reçoivent les mannequins et que les enseignants soient formés, et elle guide les écoles dans la mise sur pied d’un programme viable. A ce jour, plus de 3,6 million de jeunes ont appris la RCR de leurs enseignants par l’entremise de ce programme qui sauve des vies.